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Par justelenoir le 23 Janvier 2020 à 07:42
C'est un animal politique
Du genre chaotique
Ce président si volontaire
Qui notre république gère
En 2017 il fut l'élu idéal
Face au rassemblement national
Son règne entraîne depuis confrontations
Colères, grèves et manifestations
Le chaos est son état de grâce
Il se croit trop au-dessus de la populace
Il ne tient pas compte de ces gueux
Sans aucune richesse, les affreux
Il n'écoute que lui
Il faut suivre ou ne plus être ami
Dès que des avis sont différents
Il se détourne, en oublie les éléments
Son gouvernement a la science infuse
Contre ce peuple qui abuse
Têtu il demeure à tout décider
Sans jamais reculer
Il ne voit pas qu'ici-bas la diversité
De la société il doit bien l’aménager
Monsieur le Président va et parcourt
Son mandat d'incompétence sans retour
C'est un animal pathétique
Du genre catastrophique
Ce président conflictuel
Que notre république querelle
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Par justelenoir le 18 Novembre 2019 à 07:27
Le président a dit
Faites-moi confiance
Le président a dit
Je sauverai la France
Et puis il a tout augmenté
L'essence de l'auto pour au travail aller
Devenait plus chère, par exemple, et le peuple crie
Le président lui il favorise les riches ses amis
La misère des gens devient révolte en gilet jaune
Pour au président faire entendre la grogne qui résonne
Lui, le Grand Maitre Jupiter, il fait en débit
Des débats pour calmer la populace furie
Il a montré que seul lui le guide Macron
Il avait la science infuse et savait donner des leçons
Les gilets jaunes ont dit
Président, vous n'écoutez pas les français
Les gilets jaunes ont dit
Notre misère vous la dédaignez
Et puis ils ont décidé de s'exprimer, d'agir
S'il faut dans la rue aller pour sa misère décrire
S'il faut dans la rue montrer sa colère
Le président enfin comprendra la peine de ses stupides affaires
La misère des gens devient révolte en gilet jaune
Pour au président faire entendre la grogne qui résonne
Ils ont fait leur révolution
Sans débats, ils ont fait leurs actions
Ils tentent de faire que leur pauvreté un peu s'adoucisse
Mais les appels sur les hautes sphères de la république glissent
Les casseurs ont dit
On va tout détruire, tout briser
Les casseurs ont dit
Amusons-nous de ces velléités
En chaque manifestation des braves gens en révolte
De mauvaises graines se sèment avant la récolte
La police et les manifestants se blessent, se font mal
Et le président regarde tout ça au loin de la foule radicale
La misère des gens devient révolte en gilet jaune
Pour au président faire entendre la grogne qui résonne
Ils ont bien cassé ce qu'ils pouvaient
Les ébats de réclamation s'achèvent mal aux défilés
Les gilets jaunes ont protesté, protestent, protesteront
Tant qu'au-dessus d'eux passera l'intangible Macron
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Par justelenoir le 14 Novembre 2019 à 07:17
Sur les parvis de Notre Dame
Restent les pavés de notre drame
Sur les parvis de Notre Dame
Sortent des pavots en notre âme
Sur les parvis de Notre Dame
Pousseront les fleurs monsieur, madame
Le drame de l’incendie
Tragédie d'un feu effrayant
Les flammes ont sévi
Que des pleurs pour le monument
De l'édifice en partie
Ne restent que des débris
Il sera reconstruit, mais du quotidien banal
La misère continue pendant le bal
Sur les parvis de Notre Dame
Restent les "Ave" et notre drame
Sur les parvis de Notre Dame
Sortent les aveux en notre âme
Sur les parvis de Notre Dame
Fleuriront les jardins, monsieur, madame
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Par justelenoir le 25 Juillet 2019 à 10:54
La vie humaine est un grand océan qui nous soulève
Ses vagues troublent les miroirs de nos âmes
L'Espoir en vain se mire au profond des drames
Et les ténèbres parfois noient nos sombres rêves
Sous le froid aspect de ces ondes déployées
Nos bonheurs coulent dans de vastes abîmes
On tente parfois de se relever, d'atteindre les cimes
Dans nos beaux rêves déçus, d'illusions noyées
Ô douleur de trop pleurer,
Ô douleur de trop user sa haine
Ne partira donc jamais ma peine ?
Ne viendra donc jamais cette belle journée ?
Pourtant une harmonie étrange peut sauver une vie
Au sein d'un être épuisé demeurent la paix et la passion
Un triomphe se dessine parfois dans l'ignoble situation
Quand l'existence semble détruire nos belles nuits
Quelque sympathie se ranime au fond des cœurs
Quelque douce affection qui fait les beaux jours
Dans des bras ouverts de tendresse se retrouve l'amour
Qui appelle de ses gentils cris les âmes sœurs
Ô douleur de trop se lamenter,
Ô douleur de trop voir la malchance
Ne viendra donc jamais cet état sans violence ?
Ne partira donc jamais ce sentiment de mal aimé ?
Quelquefois simplement quand je me sens oppressé
Un mal sournois fait déborder ma vie et sert
Des liens dans mon corps et mes pensées
Mes bonheurs vous tombez tous et j'erre
Quand l'aube doucement s'évapore
Aux premières heures du matin, je rirai
D'un chant glorieux que je vais fredonner
J'appelle un jour d'espoir et laisse les maux au dehors
Ô douleur de trop désirer,
Ô douleur de trop vouloir s'enfuir
Ne partira donc jamais ce coup qu'il faut subir?
Ne viendra donc jamais un moment de sérénité ?Poésie inspirée du roman de Ghislaine Nicolas
"Autant En Emporte La Vie"
http://la-musique-des-mots.eklablog.com/
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Par justelenoir le 13 Mai 2019 à 09:44
Joyeuse, franche, moqueuse, Dame Michu s'en va
Elle a su de ses fables suivre l'univers offert par EKLA
Certains jours, elle se cachait et restait muette
D'autres, elle sortait de son domaine et poussait des cris
Nous commentions par sa volonté ainsi faite
Nous commentions sur le billet qu'elle portait ici
Dans l'anonymat de nos pseudos, nous savourions
La cruauté et l'idiotie de la vie que nous lisions
Elle nous a envoyé tant de discussions passionnées
Et nous avons bien vénéré cette déesse qui nous interpelle
Se moquant de nous quand on perdait la boule et dans des propos inouïs on partait
Nous avons continué de l'aimer, amis fidèles
Elle savait assurer nos rires, nos plaisirs
Et répondait souvent présente à nos avis
Alors que doit-on vraiment faire ici ?
Puisque peu à peu, on voit son blog s'en aller, plus qu'un souvenir
Elle était très impliquée et dégustait nos frénésies
Un simple commentaire sur ses textes, ses faits joliment posés
Lui donnait la matière a nous enseigner à l'envie
Pourquoi ne veut elle plus continuer ?
Toutes les questions se retournent en nos folles tètes
Elle nous aimait, nous engueulait ou nous encensait d'une blagounette
Maintenant on le sent bien qu'elle a atteint son terme
Maintenant on le sent bien qu'elle a atteint la conclusion et se ferme
Elle arrête sa boutique et restera dans l'ombre désormais
La fin si proche vient fort résonner
Elle va quitter son domaine, laissant là le décor
Elle ne veut plus bloguer et en sort
Elle savait assurer nos rires, nos plaisirs
Et répondait souvent présente à nos avis
Alors que doit-on vraiment faire ici ?
Puisque peu à peu, on voit son blog s'en aller, plus qu'un souvenirPoème inspiré de la fermeture du blog
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