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Une erreur s'est produite au soir de la finale de samedi
Lors de la distribution des votes de la Biélorussie
Tout commence, lundi, la veille de la demi finale numéro un
Un membre du jury biélorusse a dit aux médias les pays qui auront leurs points
Au vue des répétitions des chansons que les jurys ont pu déjà suivre
Mais il est interdit de divulguer ses supposés points avant que le concours ne puisse en direct se vivre
Le jury biélorusse est interdit de vote, à la place on donnera ses points par informatique
En calculant les dix pays au plus grand nombre de points de ce concours mythique
Mais une erreur humaine et ce sont les dix derniers pays qui ont vu ces points attribués
Ce mercredi recomptage et reclassement, les Pays Bas restent les gagnants de la soirée
Mais la suite du classement donne un mauvais coup pour certains dont la chanson française
Qui perd maintenant sa place quatorze et se retrouve désormais à la place numéro seize
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Quarante Quatre Ans qu'ils attendaient cela
Le concours Eurovision de la chanson hier soir
A été gagné par Duncan Laurence pour les Pays Bas
Chanté en anglais à propos d'un amour perdu et l'espoir
De voir refleurir cette passion et entendre encore "je t'aime"
La France, avec Bilal Hassani, elle, s'est classée quatorzième
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Joyeuse, franche, moqueuse, Dame Michu s'en va
Elle a su de ses fables suivre l'univers offert par EKLA
Certains jours, elle se cachait et restait muette
D'autres, elle sortait de son domaine et poussait des cris
Nous commentions par sa volonté ainsi faite
Nous commentions sur le billet qu'elle portait ici
Dans l'anonymat de nos pseudos, nous savourions
La cruauté et l'idiotie de la vie que nous lisions
Elle nous a envoyé tant de discussions passionnées
Et nous avons bien vénéré cette déesse qui nous interpelle
Se moquant de nous quand on perdait la boule et dans des propos inouïs on partait
Nous avons continué de l'aimer, amis fidèles
Elle savait assurer nos rires, nos plaisirs
Et répondait souvent présente à nos avis
Alors que doit-on vraiment faire ici ?
Puisque peu à peu, on voit son blog s'en aller, plus qu'un souvenir
Elle était très impliquée et dégustait nos frénésies
Un simple commentaire sur ses textes, ses faits joliment posés
Lui donnait la matière a nous enseigner à l'envie
Pourquoi ne veut elle plus continuer ?
Toutes les questions se retournent en nos folles tètes
Elle nous aimait, nous engueulait ou nous encensait d'une blagounette
Maintenant on le sent bien qu'elle a atteint son terme
Maintenant on le sent bien qu'elle a atteint la conclusion et se ferme
Elle arrête sa boutique et restera dans l'ombre désormais
La fin si proche vient fort résonner
Elle va quitter son domaine, laissant là le décor
Elle ne veut plus bloguer et en sort
Elle savait assurer nos rires, nos plaisirs
Et répondait souvent présente à nos avis
Alors que doit-on vraiment faire ici ?
Puisque peu à peu, on voit son blog s'en aller, plus qu'un souvenirPoème inspiré de la fermeture du blog
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J'ai fermé les deux blogs que j'avais
Ils sont disparus, plus rien n'apparait
Leur destruction est venue
Voilà ce blog nouveau qui fait ses débuts
Je n'y présente que mes textes et poésies
Que vous pourrez lire, découvrir, apprécier si cela vous dit
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L'angoisse des écrivains s'installa doucement en moi en cette froide journée de pluvieux automne car je voulais écrire, j'avais des idées qui fusionnaient en ma tête, il me restait à prendre quelques feuilles et les mettre en cours sur une blanche flore.
Mais comment rédiger ?
En commençant mon brouillon, les ratures s'amoncelaient. Je ne voulais surtout pas m'engager dans de supposés "P'être ben qu'oui - P'être ben qu'non". Si j'écris, je resterai fidèle à mon poste, je ne me mentirai pas d'illusions, même si, à peine débuté, le texte ne sera que griffonnage et dessinage. Des "si" nagent mais pas des "non". Circulant mon stylo ou une de ces machines de traitement de texte pour écrire avec énergie je n'aurai pas de panne d'essence, j'ai le flair et le blaire pour recharger à temps, je sens les instants. Pour l'imaginaire j'en ai à vous remplir un réservoir.
Pourquoi j'écris... ? Pour quoi je crie... ?
L'univers le plus adapté à mon esprit tordant se trouva un jour au hasard, en présence d'un ami écrivain, pardon, auteur. Il exige que je le nomme "auteur" alors, pour le taquiner, je m'autorise à l'auteuriser. Bien qu'il n'ait pas encore gravi les hautes marches de la gloire, il s’est proclamé grand auteur, je dois donc le déclarer grande et sérénissime hauteur. À l'époque où mes premiers écrits ne demandaient qu'à sortir de mon esprit vagabond, je vivais en Lorraine, et cet auteur, ami nancéien, s'écrivait de petites histoires qui ne faisaient même pas quinze lignes, des scénettes qu’il collait sur des fiches cartonnées comme d’autres vont épingler des papillons qu’ils collectionnent.
Il voulait alimenter des théâtreux à peine sortis eux-aussi de leur cocon, et qui, tout comme lui, étaient dans leur monde, vivaient leur monde. Un monde si haut qu’il n’est pas accessible au bas et vil peuple que nous sommes, nous sommes trop du côté court pour entrer dans leur jardin.
Ces drôles d’insectes volants de leurs hauteurs se voyaient déjà en haut de l’affiche (peut-être même en haut de la quiche, quiche lorraine, bien sûr). Pardon ! Je casse à l'eau tout ce petit monde de fausses complaisances, mais c'est bon, si bon, c'est si bon... vous connaissez la chanson.
Copiant donc Sa Sérénissime Hauteur, j'eus l'idée de faire moi aussi des historiettes. Des pensées pour chaque jour, quelques messages, revus mais sages sur notre quotidien.
Au fil du temps l'internet s'installa doucement dans nos foyers et les blogs furent créés pour que chacun puisse écrire et donner son idée, son image de la vie, j'ai ajouté des poésies a mes petits ouvrages pour mieux m'exprimer sur la toile internet,
Me voilà donc parti pour ces quelques basses œuvres de débutant comme le bon écrivain que je tentais de devenir, moi aussi. Je ne resterai peut-être qu'un petit, ne me prétendant jamais un écrivain, un grand auteur sans laisser le public juger de mon devenir, merci d'avance si vous aimez ces pages.
Mes petits contes en prose ou en poésie allaient souffler toutes mes vastes et légères idées sur la flore d'automne.
Régalez-vous donc de mes règlements de contes.
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