• Oyez braves gens
    Oyez vous les gueux
    Oyez vous les misérables
    Oyez mon histoire

    Je lance ce conte dérisoire
    En mon petit bulletin adorable
    Un fait d'hiver qui perdure depuis peu
    Une fable de corne-culs, réalité du moment

     



    Le méprisant Napperon va au salon
    Il aurait pu choisir la cuisine
    Il sait tellement bien lier les sauces
    Non, ce sera le salon ....... de l'Agriculture

    Les paysans étaient en révolte il y a peu
    Napperon et le gouvernement Métal ont promis
    Des tas de solutions et le sauvetage fermier
    Pour nos petits agriculteurs qui vivent mal

    Ils ont écouté, ils ont cru et arrêté leurs actions
    Mais tout fut en fait proposé en combines
    C'est la grande dame Europe qui décide de la cause
    Napperon en bon petit soldat exécute et doit conclure

    Mais mal lui en a pris, voila les ploucs de retour en haut lieu
    Ils ont décidé d'aller pendant leur salon agiter les chéris
    Qui ont tant causé et compati à ce qu'ils ne savent jamais
    Napperon lui vient sans débat, le petit coco n'est que paroles dans l'air …... pastoral



     

     

     


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    Dans la ville de tous les dangers,
    Vit un super héros bien particulier,
    Il sauve des vies à chaque fois,
    Mais a une peur bleue des chiens qu'il voit

    Il porte un costume éclatant,
    Et une cape qui flotte au vent,
    Mais à la vue d'un petit ou massif canidé,
    Il perd toute sa superbe et fuit effrayé.

    On peut le remercier pour ses actes héroïques,
    Sans savoir qu'un toutou devient son impuissance phobique,
    Il se cache dans les rues sombres, défend de chacun l'honneur
    Mais à la vue d'un chien, il tremble et remonte déjà sa peur.

    Il a essayé toutes les méthodes en vogue,
    Des médicaments aux psychologues,
    Mais rien n'y fait, sa panique est établie,
    Et il craint même les petits chiots innocents et jolis.

    Il rêvait d'être un super héros audacieux,
    Mais il est devenu le héros le plus peureux,
    Il évite les parcs et les rues bondées,
    De peur de croiser un dogue en liberté.

    Malgré sa phobie, il continue de sauver des vies,
    Mais en secret, il prie pour que les chiens restent au loin d'ici,
    Car s'il en croise un sur sa route,
    Il prendra ses jambes à son cou et fuira sans doute.

    On ne doit de lui se moquer
    C'est notre héros de la nuit, on ne peut le nier
    Il peut vaincre les méchants les plus féroces,
    Mais face à un chien, désormais il n'a pas de force.


     

     

     


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    Je fais des selfies
    Je montre que je suis joli
    Je vais sur les réseaux sociaux
    Ma petite gueule j'offre à mon troupeau  

    Je fais des selfies
    Je montre comme je suis
    Je propose en pâture
    A mes admirateurs ma figure

    Je fais des selfies
    Dans mon monde photographique
    Rien ne m’empêchera d’étaler mon physique
    Je suis comme un roi en son pays

    Je fais des selfies
    Je montre ce que je vis à chacun
    Je fais de mon art un temple divin
    Je me crois l’idéal dans cet univers creux et irréfléchi

    Je fais des selfies
    Voici ma bouche en cul de poule
    Je montre la laideur de ma vie
    D'un simple geste ridicule pour ma foule

    Je fais des selfies
    Tu en prendras plein la vue
    De mes délires c'est ainsi
    Je décide, et toi si tu détestes, je t'exclus

    Je fais des selfies
    Un cirque en photographies
    Je suis le triste clown de ce monde
    Qui se gagne en quelques secondes

    Je fais des selfies
    Pour les autres c'est mon totem
    Il faut me suivre et me dire ''je t'aime''
    Pour qu'en joie je paraisse ici

     

     

     

     


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    Quel vendredi treize ai-je vécu ?
    Je ne m'en remets point encore de ce qu'il m'est advenu
    Tout a basculé dans l'horreur d'un jour néfaste de soucis
    M'en suis-je donc bien sorti ? 

    Tout avait commencé dans un calme apparent
    Le soleil m'apportait son rayon printanier dans tout l'appartement
    Par la fenêtre ouverte cela me chauffait déjà des heures
    Ah ! le doux éclat des jours de repos qui font mon bonheur

    Je grasse mâtine pour apprécier
    Tout de cette sérénité que je mérite
    Je m'estime le droit de me l'approprier
    Il me faut un peu rêver et espérer une bonne suite

    Mince n'as-tu donc pas quelque repassage a faire ?
    Des ménagères taches qui de jour en jour s'ajoutent
    Ne désespère point voilà une journée pour toi entière
    Enfin pour t'occuper au ménage coûte que coûte

    Boum ......le fer que tu viens de brancher
    A rendu l'âme il a fait sauter toute la maisonnée
    Les plombs sautent et ta tête explose
    Toute électricité vient de se couper en osmose

    Tu rebranches le compteur disjoncté
    Et tu dois aller acheter un nouvel appareil
    Changer ce fer trop dépassé qui ne fait plus merveille
    Ce lâche est a jeter puisqu'il ne veut plus fonctionner

    Là le drame se complète dans ce feuilleton
    Ce drame épisodique qui te bloque dans tes évolutions
    Tu chutes dans la poubelle en voulant ce maudit fer jeter
    Sur le sol avec le fer dans la figure tu es cassé, blessé

    Dans un malheur parfois heureusement du bonheur
    Un ami qui ne devait pas venir te voir à cette heure
    Puisque tu voulais tranquille faire ton ménage
    Se pointe quand même et te sauvera de la tragédie qui se dégage

    Glorifions les amis qui viennent sans être invités
    Parfois cela déplaît et met en rage de les avoir sur les bras
    Mais si tu as des ennuis les vrais amis ne se détourneront pas
    Ils seront présents même un vendredi 13 en venant se sacrifier

     

     

     

     


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    C'est Bill, mon pale héros de ce jour parfait
    Un cow-boy fort et joli qui plaît aux demoiselles
    Ce n'est pas lui qui tirera plus vite que son ombre, non
    Mais bien d'aventures avec les filles il se fait par son style

    Dans l'intimité de la couche, elles se moquent dès qu'il est déshabillé
    Le pauvre a pourtant tout pour leur plaire sauf un détail visuel
    Un déshonneur pour ce macho d'homme aux beaux éperons
    De son corps exposé, il n'a qu'un bout falot, Bill


     

     

     


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