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    Installée dans la chambre Turquoise du Grand Hôtel De Paris
    Il parait qu'elle s'y rend gaiement chaque fin de semaine
    La gloire l'attend des heures durant par ses fidèles admirateurs
    De sa profonde force, elle se fait à l'exercice et entame alors les critiques
    Elle donne de sa superbe, et des discours sans soucis
    Elle sait qu'on approuvera toute discussion qu'elle amène
    Dans le monde des hauts débits, elle est Reine à toute heure
    Elle siège et dirige, personne n'a le droit de contredire ses piques



    Le monde magique d'internet roule par elle sur toutes les routes
    Elle vient, elle va, elle s'emballe, se déballe, et eux, ils plient sans arrêt
    Les Fans sont à la volonté de cette Miss Fouineuse embarqués
    Ils doivent s'y immerger, sans rugir la laisser délirer coûte que coûte
    Qu'est donc cet internet joyeux état d'âme pour Rumba Cha Cha, notre miss
    J'entre en son antre, bien décidé d'y voir son journal et d'examiner ses écrits
    Rien n'attire l'œil, des couleurs aux articles tenus tout est si terne, fortement gris
    Tout donne envie d'aller parler aux marguerites sur le chemin d'Alice
    Rumba Cha Cha, généreuse innocente vous offre son exquis dessert
    Rumba Cha Cha, perdure dans son immense éclat pour ses amoureux
    Rumba Cha Cha, donne, prend, exige, oblige, offre, soumet ses dires, pieux vœux
    Rumba Cha Cha, je crois que mon poème ridicule trop pour elle dédié s'y perd



    Rumba Cha Cha prône sa suffisance d'un certain bon Goût, de sa Moralité
    Elle donne là d'analyses acerbes par petites saccades vers ses amis
    Cela fait mouche, mais des autres, déjà loin, je ne dirai pas ce que prélude son avis
    Un Lapin courant son temps rattraper, un Chat souriant qui disparait en forêt
    M'amusent mieux que ses demandes et suites intégrales
    Au Pays des Merveilles je vais rejoindre mes amis qui en ligne droite m'attirent
    Adieu Rumba Cha Cha, de ton bain de siège je te laisse l'Empire
    Adieu Rumba Cha Cha, de ton festival de mots, d'invectives je te salue mal
    La bande s'actionne, elle lâchera trop peu son jouet
    Le fait est là, elle a ses preux chevaliers prêt à satisfaire leur Dame de Bien
    Ils joutent et touchent en son nom les iconoclastes et nombreux païens
    Qui osent défier la brave Inquisitrice et ne veulent s'y plier



    Rumba Cha Cha loupera souvent l'affection pour un petit coup
    De Plume qu'elle se fait préoccupation omnipotente
    Se divertir d'écrit à en perdre ses années de grâce puissantes
    Elle ne fait pas l'amour mais se damne d'une bonne écriture surtout
    Quels Preux Chevaliers lui offriront leur nouveau Graal ?
    Pour que de ses prières et dévotions les soulager elle puisse convenir
    Rumba Cha Cha, de ton bain de siège je te laisse l'Empire
    Rumba Cha Cha, de ton festival de mots, d'invectives je te salue mal
    Rumba Cha Cha, généreuse innocente vous sert bon chaque écrit
    Rumba Cha Cha, de son immense éclat vous prend l'âme, jolis amants
    Rumba Cha Cha, donne, prend, exige, oblige, offre ses dires qu'elle porte au vent
    Rumba Cha Cha, je crois que mon poème ridicule trop pour elle dédié se sent pris



    Installée dans la chambre Turquoise du Grand Hôtel De Paris
    Il parait qu'elle s'y rend gaiement chaque fin de semaine
    La gloire l'attend des heures durant par ses fidèles admirateurs
    De sa profonde force, elle se fait à l'exercice et entame alors les critiques
    Elle donne de sa superbe, et des discours sans soucis
    Elle sait qu'on approuvera toute discussion qu'elle amène
    Dans le monde des hauts débits, elle est Reine à toute heure
    Elle siège et dirige, personne n'a le droit de contredire ses piques

     

     

     


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    Le monde dévore, mange, le monde étouffe
    La nourriture céleste est d'aimer autrui
    La vie terrestre est de s'empiffrer sans souci

    Si certains avalent quand l'autre ne peut pas
    Si certains s'alimentent de ce qui bien lui va
    De ce paysage le combat est de bouffe

    Je te boufferais
    De la tête aux pieds
    Je te boufferais
    Si je le pouvais

    Je te boufferais
    Entièrement la chair
    Je te boufferais
    Si je le savais faire

    De la tête aux pieds
    Ce succulent repas
    Serait pour moi

    De la tête aux pieds
    Je prendrais
    Toute ton humanité

    Je te boufferais
    Par petits morceaux
    Je te boufferais
    Et je ne lâcherais pas ce lot

    Je te boufferais
    Selon mes gouts culinaires
    Je te boufferais
    Peut-être aussi ton père ta mère 

    Par petits morceaux
    De ta tête d'imbécile
    Je déjeunerais et j'en jubile

    Par petits morceaux
    De ton corps si doux
    Je ferais un ragout

    Par petits morceaux
    Tes jambes et bras
    Feraient un excellent encas

    Par petits morceaux
    Tes légers pieds
    Je dégusterais en souper

    Mais moi je ne suis pas cannibale
    Je ne souhaite pas faire de mal
    Je suis un sensible humain
    Qui ne veut pas participer à ce festin

    Mais moi je ne suis pas cannibale
    Je suis un être gentil et jovial
    Qui se dégoute de tant de saveurs
    Quand tout se croque en malheur

    Mais moi je ne suis pas cannibale
    Je savoure tranquille ma vie bien banale
    Ce rêve de buffet n'est qu'une vive imagination
    Que vienne prochaine bonne pitance aux populations

     

     

     

     


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    Le Mekko est une bien étrange créature
    C'est un animal expert politique
    Qui un jour vous dira cela
    Et le lendemain le contraire annoncera
    Il a une grande gueule tonique
    Mais peu d'action, il fuit l'aventure

    Il séduit sa populace
    Il réduit sa carapace
    Il se fait petit comme "De Funes"
    Devant les grands administrateurs
    Devant les grands faiseurs
    Il va et s'abaisse

    Si tu as le malheur d'être un gueux
    Pour toi il n'aura d'yeux
    Mais il saura bien t'invectiver
    Tous les maux de la terre
    C'est toi qui les portes et te taire
    Tu dois pour qu'il puisse t'enguirlander

    Il est toujours en retard, jamais à temps
    Dans ses actes, ses marches, ses élans
    Il fait toujours les choses après
    Et il va même saccager tout
    Faire du n'importe quoi au bout
    Et chacun se fâche des effets

    Le Mekko est un bien étrange personnage
    D'une grande capacité pour rien
    Un jour il vous dit que c'est comme ça
    Le lendemain c'est le contraire qu'il exposera
    Peu d'action forte, cet être inégal est un tel comédien
    Un mec haut si habile en papotage
     




     

     


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    Leur magie opère doucement sur chacun en ce qu'il ressent
    Désormais esclave inactif d'une force absolue qui s'emporte
    Personne ne peut échapper à sa loi, son sortilège important
    Il faut chacun suivre et se soumettre à ce qui, là, porte

    De ces modernes temps plein de mystères tu deviens chevalier fort et preux
    Mais tu te dois de plier et d'entrer pauvre désœuvré au royaume élogieux
    Ici, des mages, des sorciers, des enchanteurs viendront t'émerveiller
    Te sauver de ta lente perdition pour vers leur bon chemin t'envoyer

    Laisse tes illusions d'imparfaite créature et vois à présent
    Tout est ordonné dans la guilde des forts et braves experts
    Faut-il donc avancer loin des troubles en froid guerrier éclair
    Face aux ablutions et salamalecs d'un chaud mage croissant ?

     

     

     


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    Un Fantôme vient semer la peur
    Parmi les habitants de cette demeure
    Il intervient en s'asseyant dans chaque pièce de la maison
    Il fait le siège partout et s'impose à sa proche population
    Un rituel journalier a dû enfin être édifié
    Pour savoir si sa majesté spectre était dérangée
    Où que vous soyez il faut interroger le fâcheux génie
    Ici, L'Ami, Est-Ce Pris ?

     

     

     


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