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Par justelenoir le 28 Janvier 2021 à 07:02
Installée dans la chambre Turquoise du Grand Hôtel De Paris
Il parait qu'elle s'y rend gaiement chaque fin de semaine
La gloire l'attend des heures durant par ses fidèles admirateurs
De sa profonde force, elle se fait à l'exercice et entame alors les critiques
Elle donne de sa superbe, et des discours sans soucis
Elle sait qu'on approuvera toute discussion qu'elle amène
Dans le monde des hauts débits, elle est Reine à toute heure
Elle siège et dirige, personne n'a le droit de contredire ses piques
Le monde magique d'internet roule par elle sur toutes les routes
Elle vient, elle va, elle s'emballe, se déballe, et eux, ils plient sans arrêt
Les Fans sont à la volonté de cette Miss Fouineuse embarqués
Ils doivent s'y immerger, sans rugir la laisser délirer coûte que coûte
Qu'est donc cet internet joyeux état d'âme pour Rumba Cha Cha, notre miss
J'entre en son antre, bien décidé d'y voir son journal et d'examiner ses écrits
Rien n'attire l'œil, des couleurs aux articles tenus tout est si terne, fortement gris
Tout donne envie d'aller parler aux marguerites sur le chemin d'Alice
Rumba Cha Cha, généreuse innocente vous offre son exquis dessert
Rumba Cha Cha, perdure dans son immense éclat pour ses amoureux
Rumba Cha Cha, donne, prend, exige, oblige, offre, soumet ses dires, pieux vœux
Rumba Cha Cha, je crois que mon poème ridicule trop pour elle dédié s'y perd
Rumba Cha Cha prône sa suffisance d'un certain bon Goût, de sa Moralité
Elle donne là d'analyses acerbes par petites saccades vers ses amis
Cela fait mouche, mais des autres, déjà loin, je ne dirai pas ce que prélude son avis
Un Lapin courant son temps rattraper, un Chat souriant qui disparait en forêt
M'amusent mieux que ses demandes et suites intégrales
Au Pays des Merveilles je vais rejoindre mes amis qui en ligne droite m'attirent
Adieu Rumba Cha Cha, de ton bain de siège je te laisse l'Empire
Adieu Rumba Cha Cha, de ton festival de mots, d'invectives je te salue mal
La bande s'actionne, elle lâchera trop peu son jouet
Le fait est là, elle a ses preux chevaliers prêt à satisfaire leur Dame de Bien
Ils joutent et touchent en son nom les iconoclastes et nombreux païens
Qui osent défier la brave Inquisitrice et ne veulent s'y plier
Rumba Cha Cha loupera souvent l'affection pour un petit coup
De Plume qu'elle se fait préoccupation omnipotente
Se divertir d'écrit à en perdre ses années de grâce puissantes
Elle ne fait pas l'amour mais se damne d'une bonne écriture surtout
Quels Preux Chevaliers lui offriront leur nouveau Graal ?
Pour que de ses prières et dévotions les soulager elle puisse convenir
Rumba Cha Cha, de ton bain de siège je te laisse l'Empire
Rumba Cha Cha, de ton festival de mots, d'invectives je te salue mal
Rumba Cha Cha, généreuse innocente vous sert bon chaque écrit
Rumba Cha Cha, de son immense éclat vous prend l'âme, jolis amants
Rumba Cha Cha, donne, prend, exige, oblige, offre ses dires qu'elle porte au vent
Rumba Cha Cha, je crois que mon poème ridicule trop pour elle dédié se sent pris
Installée dans la chambre Turquoise du Grand Hôtel De Paris
Il parait qu'elle s'y rend gaiement chaque fin de semaine
La gloire l'attend des heures durant par ses fidèles admirateurs
De sa profonde force, elle se fait à l'exercice et entame alors les critiques
Elle donne de sa superbe, et des discours sans soucis
Elle sait qu'on approuvera toute discussion qu'elle amène
Dans le monde des hauts débits, elle est Reine à toute heure
Elle siège et dirige, personne n'a le droit de contredire ses piques
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Par justelenoir le 1 Décembre 2020 à 06:55
Le monde dévore, mange, le monde étouffe
La nourriture céleste est d'aimer autrui
La vie terrestre est de s'empiffrer sans souci
Si certains avalent quand l'autre ne peut pas
Si certains s'alimentent de ce qui bien lui va
De ce paysage le combat est de bouffe
Je te boufferais
De la tête aux pieds
Je te boufferais
Si je le pouvais
Je te boufferais
Entièrement la chair
Je te boufferais
Si je le savais faire
De la tête aux pieds
Ce succulent repas
Serait pour moi
De la tête aux pieds
Je prendrais
Toute ton humanité
Je te boufferais
Par petits morceaux
Je te boufferais
Et je ne lâcherais pas ce lot
Je te boufferais
Selon mes gouts culinaires
Je te boufferais
Peut-être aussi ton père ta mère
Par petits morceaux
De ta tête d'imbécile
Je déjeunerais et j'en jubile
Par petits morceaux
De ton corps si doux
Je ferais un ragout
Par petits morceaux
Tes jambes et bras
Feraient un excellent encas
Par petits morceaux
Tes légers pieds
Je dégusterais en souper
Mais moi je ne suis pas cannibale
Je ne souhaite pas faire de mal
Je suis un sensible humain
Qui ne veut pas participer à ce festin
Mais moi je ne suis pas cannibale
Je suis un être gentil et jovial
Qui se dégoute de tant de saveurs
Quand tout se croque en malheur
Mais moi je ne suis pas cannibale
Je savoure tranquille ma vie bien banale
Ce rêve de buffet n'est qu'une vive imagination
Que vienne prochaine bonne pitance aux populations
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Par justelenoir le 7 Octobre 2020 à 06:47
Le Mekko est une bien étrange créature
C'est un animal expert politique
Qui un jour vous dira cela
Et le lendemain le contraire annoncera
Il a une grande gueule tonique
Mais peu d'action, il fuit l'aventure
Il séduit sa populace
Il réduit sa carapace
Il se fait petit comme "De Funes"
Devant les grands administrateurs
Devant les grands faiseurs
Il va et s'abaisse
Si tu as le malheur d'être un gueux
Pour toi il n'aura d'yeux
Mais il saura bien t'invectiver
Tous les maux de la terre
C'est toi qui les portes et te taire
Tu dois pour qu'il puisse t'enguirlander
Il est toujours en retard, jamais à temps
Dans ses actes, ses marches, ses élans
Il fait toujours les choses après
Et il va même saccager tout
Faire du n'importe quoi au bout
Et chacun se fâche des effets
Le Mekko est un bien étrange personnage
D'une grande capacité pour rien
Un jour il vous dit que c'est comme ça
Le lendemain c'est le contraire qu'il exposera
Peu d'action forte, cet être inégal est un tel comédien
Un mec haut si habile en papotage
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Par justelenoir le 5 Octobre 2020 à 06:55
Leur magie opère doucement sur chacun en ce qu'il ressent
Désormais esclave inactif d'une force absolue qui s'emporte
Personne ne peut échapper à sa loi, son sortilège important
Il faut chacun suivre et se soumettre à ce qui, là, porte
De ces modernes temps plein de mystères tu deviens chevalier fort et preux
Mais tu te dois de plier et d'entrer pauvre désœuvré au royaume élogieux
Ici, des mages, des sorciers, des enchanteurs viendront t'émerveiller
Te sauver de ta lente perdition pour vers leur bon chemin t'envoyer
Laisse tes illusions d'imparfaite créature et vois à présent
Tout est ordonné dans la guilde des forts et braves experts
Faut-il donc avancer loin des troubles en froid guerrier éclair
Face aux ablutions et salamalecs d'un chaud mage croissant ?
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Par justelenoir le 15 Juin 2020 à 07:14
Un Fantôme vient semer la peur
Parmi les habitants de cette demeure
Il intervient en s'asseyant dans chaque pièce de la maison
Il fait le siège partout et s'impose à sa proche population
Un rituel journalier a dû enfin être édifié
Pour savoir si sa majesté spectre était dérangée
Où que vous soyez il faut interroger le fâcheux génie
Ici, L'Ami, Est-Ce Pris ?
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