• POURQUOI ?

     

     

     

     

    L'angoisse des écrivains s'installa doucement en moi en cette froide journée de pluvieux automne car je voulais écrire, j'avais des idées qui fusionnaient en ma tête, il me restait à prendre quelques feuilles et les mettre en cours sur une blanche flore.

     

    Mais comment rédiger ?

     

    En commençant mon brouillon, les ratures s'amoncelaient. Je ne voulais surtout pas m'engager dans de supposés "P'être ben qu'oui - P'être ben qu'non". Si j'écris, je resterai fidèle à mon poste, je ne me mentirai pas d'illusions, même si, à peine débuté, le texte ne sera que griffonnage et dessinage. Des "si" nagent mais pas des "non". Circulant mon stylo ou une de ces machines de traitement de texte pour écrire avec énergie je n'aurai pas de panne d'essence, j'ai le flair et le blaire pour recharger à temps, je sens les instants. Pour l'imaginaire j'en ai à vous remplir un réservoir.

     

    Pourquoi j'écris... ? Pour quoi je crie... ?

     

    L'univers le plus adapté à mon esprit tordant se trouva un jour au hasard, en présence d'un ami écrivain, pardon, auteur. Il exige que je le nomme "auteur" alors, pour le taquiner, je m'autorise à l'auteuriser. Bien qu'il n'ait pas encore gravi les hautes marches de la gloire, il s’est proclamé grand auteur, je dois donc le déclarer grande et sérénissime hauteur. À l'époque où mes premiers écrits ne demandaient qu'à sortir de mon esprit vagabond, je vivais en Lorraine, et cet auteur, ami nancéien, s'écrivait de petites histoires qui ne faisaient même pas quinze lignes, des scénettes qu’il collait sur des fiches cartonnées comme d’autres vont épingler des papillons qu’ils collectionnent.

     

    Il voulait alimenter des théâtreux à peine sortis eux-aussi de leur cocon, et qui, tout comme lui, étaient dans leur monde, vivaient leur monde. Un monde si haut qu’il n’est pas accessible au bas et vil peuple que nous sommes, nous sommes trop du côté court pour entrer dans leur jardin.

     

    Ces drôles d’insectes volants de leurs hauteurs se voyaient déjà en haut de l’affiche (peut-être même en haut de la quiche, quiche lorraine, bien sûr). Pardon ! Je casse à l'eau tout ce petit monde de fausses complaisances, mais c'est bon, si bon, c'est si bon... vous connaissez la chanson.

     

    Copiant donc Sa Sérénissime Hauteur, j'eus l'idée de faire moi aussi des historiettes. Des pensées pour chaque jour, quelques messages, revus mais sages sur notre quotidien.

     

    Au fil du temps l'internet s'installa doucement dans nos foyers et les blogs furent créés pour que chacun puisse écrire et donner son idée, son image de la vie, j'ai ajouté des poésies a mes petits ouvrages pour mieux m'exprimer sur la toile internet,

     

    Me voilà donc parti pour ces quelques basses œuvres de débutant comme le bon écrivain que je tentais de devenir, moi aussi. Je ne resterai peut-être qu'un petit, ne me prétendant jamais un écrivain, un grand auteur sans laisser le public juger de mon devenir, merci d'avance si vous aimez ces pages.

     

    Mes petits contes en prose ou en poésie allaient souffler toutes mes vastes et légères idées sur la flore d'automne.

     

    Régalez-vous donc de mes règlements de contes.

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 24 Mai 2020 à 10:44

    Voici donc la genèse !

    J'aime les contes à rebours qui rappelle comment la chenille fit sa chrysalide pour devenir un papillon porteur de rêves.

    Que de chemin parcouru en un an !

    A bientôt Ami Poète

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