Un demi stage, un mi parcours
Que j'ai subi …... vécu
Pourtant cela avait de beaux atours
Les promesses étaient bien encourageantes

J'ai renoncé à comprendre les mystères
De ce qui a dysfonctionné et m'a tant déçu
De ma volonté de profiter des idées et du savoir-faire
  Je suis parti sans rechercher ce qui me hante

Tout, au début, fut bien prometteur
Mais l'avancée de ce stage a été anéantie
De certaines compétences offertes rien à cette heure
N'est venu combler l'absence ou l'annulation

Certains maîtres d’œuvre qui nous étaient proposés
Ne furent jamais là présents à nous mener la philosophie
En réunion, le matériel demandé n’était fourni d'emblée
Notre propre équipement fut utilisé ou il fallait attendre une résolution

Un mi stage, un demi circuit
Que j'ai pu arpenter ainsi là
Simplement ce rêve d’évoluer était évanoui
Les annonces brisées étaient, elles, bien éprouvées

De ce qui fut barbouillé j'ai renoncé à m'assombrir
De ce tohu-bohu je n'en ferai un brouhaha
Mon idéal chemin continue à m'enrichir
Je pars et laisse ce mauvais trajet sans me retourner

Je suis pris dans une nasse
Je suis mis dans une impasse
Je file à l'anglaise
Ou je reste dans ce malaise
Je ne sens pas d'échappée
Je ne vois rien pour me rassurer

Je suis mis dans un labyrinthe
Je suis pris à tourner en rond
Je ne sens aucune voie pour sortir
Où je puisse établir mon devenir
Et me diriger fier vers la solution
J'ai beau croire, je n'ai que des plaintes

Je suis ici pour mon malheur
Pourtant j’espère un réconfort
Une aide, une assistance que je dégage
Je ne veux plus tourner des heures
Je ne veux pas garder des remords
Je ne suis pas sur le vrai passage

Je ne suis qu'une âme solitaire
Qui de son esprit erre et fonce
Voyageant vers son meilleur possible
Mais des circonstances ont eu leur cible
Touché en plein cœur je m'enfonce
Je sombre aux eaux troubles, ou je m'enterre

Je ne suis qu'un être de lumière
Qui cherche dans cette obscure sphère
Sa façon d'aller où souffle le bon vent
Sa manière de dire adieu aux maux du présent
Tenter de vivre enfin un avenir béni
En ce charmant jardin où libéré je serai sans souci

Fuir, Partir
Ne plus revenir
Circuler, Errer
Ne plus se retourner

Tenter de voir ailleurs
Aller vers l'inconnu
Pour trouver de nouvelles vues
Où se trouvera son bonheur

S'absenter, disparaître
Ne plus ici paraître
Suivre, poursuivre
Une autre voie pour survivre

Ne pas regarder son passé
Bien fini, il ne reste que ses souvenirs
Marcher vers l'avenir
Avancer vers le temps assuré

Fuguer, Quitter
Ne rien regretter
Sortir, Déguerpir
Choisir de nouveaux plaisirs

C'est ma fuite saine et soudaine
Où que j'aille, j’évite les maux
Je ne veux plus ressentir les assauts
Des épreuves qui font ma peine

Pourquoi en avez-vous besoin ?
Comment pouvoir vous aider ?
Vers quoi vous diriger ?
Où vous trouverai-je ce qui vous va bien ?

La solution se pose
La solution se passe
La solution se casse
La solution se cause

Pourquoi avez-vous choisi cette situation ?
Comment pouvez-vous y persister ?
Vers quoi d'autre vous entraîner ?
Où conduirai-je votre aspiration ?

Le sujet est il envisageable ?
Le sujet est possible
Le sujet est plausible
Le sujet est il concevable ?

Pourquoi avez-vous été ici ?
Comment avez vous été guidé ?
Vers quoi vous vous sentez attiré ?
Où pourrai-je confirmer vos avis ?

La réponse n'est pas facile
La réponse n'est pas nette
La réponse sera t elle bête ?
La réponse sera t elle difficile ?

Je n'entends que d'anciens murmures
Des remords de mes ans passés
De ce vain monde ne restera t il que ma blessure ?
L'angoisse et le bonheur sont ils entremêlés
Dans cette languissante et futile luxure ?
Éternel retour dominant ma vie vers ce qui défait

Je ne puis m'approcher des vapeurs de rêve
Où au clair de lune de longues pensées s'appliquent
A me dévier dans une irréalité trop souvent brève
Atteindre des sommets en songe n'est que mon idéal fantastique
Ou malheureux, j'avance à sentir frémir la volupté qui s'élève
L'ivresse d'un fantasme qui se donne et me finit mélancolique

L'espérance qui me fait vivre abuse de ma raison
Dans un heureux tourbillon jusqu'au néant je m'emporte
Si le bonheur est là dans ce vague sympathique horizon
De ce monde de ma nuit habituelle toute action sévit si forte
Doux et divins élans je m'abreuve de vos puissantes passions
Supplicié imaginaire qui entre mes délires et vos forces s'escorte

A qui dois je offrir mes premiers sacrifices
Si je me soumets aux coups de mes désirs sournois ?
Par le temps que s'emportent mes plus chères délices
Je me plais à recevoir tant de ces soirs délicieux de mes émois
Mes lyrismes s’achèvent déjà avec cette nuit tentatrice
Le matin restant sans effets, il faut faire mon ordinaire désarroi