Avez-vous déjà affronté la grande et puissante administration ?
Il faut ses sens assurément plus fort tenir devant la sainte institution
Quelquefois j’ai l’âme froide face aux civilités imposées
En rythmes abondants débordent mes pensées
En esclave de la bonne société je joins le mouvement
Pour me débarrasser de l’hypocrisie publique, un temps
Tout semble s'imposer dans un confus murmure
Nous poussant, confiants, au bout de l’aventure
Avant d’enfermer l'esprit dans de diffus dossiers
Un infime détail vous saisit et foudroie la raison agitée
La terre s’ouvre et engloutit l’espoir d’une moindre conquête
Une fois commencé, la roue tourne et tourne dans cette fête
Sous le masque froid d’une intendance autoritaire
De beaux rêves seront déçus, des illusions iront par terre
Ma moquerie se manifeste et offre sa douce finesse
Mieux lancer des galéjades dans ces officielles détresses
Et sur ce vide immense qui nous tourbillonne le pays
C'est d’une âme ironique que va des bureaux ma raillerie