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    Le sort en est jeté
    Le ressort en est cassé
    De cette machine la ritournelle
    Ne fonctionne plus, ma belle

    Du mécanisme
    De ton cynisme
    J'ai perdu les rouages
    Je quitte ce paysage
    Sans la mélodie chimérique
    De ta boite à musique

    Le sort en est jeté
    Le ressort semble altéré
    Je n'entends plus le refrain
    De ce chant qui prend fin

    De la mécanique
    De ta symphonie
    Je fuis chaque note
    Je n’écoute plus tes litotes
    D'un concert spécial je revis
    Je me libère de ta boite à musique

    Le sort en est jeté
    Le ressort n'a plus sa qualité
    Le chant de ta machine
    N'est plus celui qui me fascine




     

     


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  • Va

     




    Va lutiner ailleurs
    Mon amour, va loin de ma vue
    Va te donner l'humeur
    Moi, je n'en peux plus

    Je cède à ma faiblesse
    J'accepte de te faire bien mal
    C'est fini, je te laisse
    Va conquérir une autre étoile

    Va apporter ton âme
    Sur un autre astéroïde
    Le mien n'est que drame
    Théâtre de mon être stupide

    Je cède à mes sottes pulsions
    Et je te demande maintenant de partir
    Je n'ai plus l'envie de ces émotions
    Quand nous festoyions en insouciants plaisirs

    Va aimer un autre cœur
    Mon attachement n'est plus pour toi
    Va acquérir un autre bonheur
    Écarte toi loin de moi

    Je cède à ma pire volonté
    Je prends cette imbécile décision
    C'est fini entre nous, sans moi plus de passion
    Va de ton chemin, je reste sur mon sentier

     

     

     

     


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    Il y a une heure à peine
    Je me suis perdu dans ma tristesse
    Il y a de la peine en cette heure
    Où j'ai perdu dans mon chagrin l'espoir venu
    Je ne pense pas au bonheur qui traîne
    Et qu'il pourrait m’agripper de liesse
    Je ne vois pas ce moment quand je me meurs
    Lorsque ce temps joue et m'offre son salut

    De ces mauvaises souffrances en moi
    Je me soumets trop souvent
    De ces instants qui me font mal
    Je ne garde aucun espoir d'aller mieux
    Je me morfonds en tout point, en tout lieu
    Je me paralyse d’idées tristes qui cavalent
    En mon esprit et me forcent tant
    Trop dans ces amères pensées je me noie

    Il y a trop d'heures de peine, je crie
    La tristesse est ma douce demeure
    Il y a de ces douleurs qui logent en moi
    Dans un vil désespoir mon âme se précipite
    Je me languis dans cette monotone mélancolie
    Je me soumets au destin sournois, je pleure
    J'ai besoin d'une charitable aide pour sortir enfin de là
    Loin de mes tourments je pourrais m'évader si vite









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    Ta vie m’a parue bien courte cet automne.
    Cette saison où tu es partie pour toujours.
    Nous n’avions pas vu cette agonie monotone
    Qui doucement s’est emparée de toi, quel triste jour,
    J’espère rencontrer plus tard d'autres éventuels plaisirs
    Mais toi seule demeure mon besoin indéfiniment
    Ton âme ne me quitte plus à présent
    Je n’ai en mon cœur que ton dur souvenir.
    Tu règnes sur mon âme et sur mes amours
    Tu en a le merveilleux goût mais si lourd

    La destinée t’endort d’un sommeil infini
    La mort est devenue ton repos éternel
    Demeurant douce dans un tombeau obscurci
    Tu dors sans bruit, sans aucun souffle naturel.
    Oubliant tous les pleurs qui pour toi ont été versés
    Pleurs de tous ceux qui te regrettent à jamais
    Tu parcours une longue route vers ton paradis
    La destinée t’empêche de nous revenir
    Elle te fait passer cet angélique chemin, loin d’ici
    Loin de tous tes proches et ces vivants souvenirs

    Que mon adieu soit à jamais retranscrit
    Un texte que je dédie à ta mémoire et ta commémoration
    Que rien ne s’oublie de toi par cet écrit
    Il restera enfin ces moments de jubilation
    Ce bonheur d’être ensemble tous deux amoureux
    Ces mots tendres que souvent on se murmurait
    J’espère toujours un miracle impossible qui te ramènerait
    Comment puis-je faire ton retour et me sentir heureux ?
    Te toucher, te revoir là devant moi revenue soudain
    Espérer que tu reprennes notre passionnel chemin

    Notre amour était le reflet de notre âme
    Nous vivions chaque jour un nouvel espoir
    Tu disais : "Personne ne jettera de blâme
    A notre amour fait pour durer de longs soirs"
    Ta destinée n’est plus qu’un sommeil éternel
    La mort t’offre malheureusement un repos infini
    Dans les souvenirs que l’on se fait de toi tu resteras belle
    Angélique et amoureuse comme tu le fus lors de ta brève vie
    Ton existence m’a parue bien courte en cet automne.
    Cette saison où tu es partie d’une affliction monotone

     

     

     

     


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    J’y ai cru à cet amour que j’imaginais
    J’y ai cru à cet amour que je demandais
    J’y ai cru. L’espoir s’en est allé à présent
    Jamais tu ne m’aimeras, tout seul, me laissant.
    J’y ai cru à l’amour qui nous réunirait
    J’y ai cru à l’amour qui m’a vite blessé
    J’y ai cru. Je t’ai rêvée sans pouvoir t’aimer
    Tu n’as toujours pas avoué que tu m’aimais.

    Je ne sais encore pas si tu voudras m’aimer
    Mais j’attendrai toujours que notre amitié
    Devienne cet amour que l’on vivrait tous les deux
    Dis-moi que tu m’aimera, que j’en sois heureux.
    J’attends depuis tellement longtemps ton amour
    Que je me demande s’il existera un jour
    Ce rêve de t’aimer sera-t-il concrétisé ?
    Seul le destin, contre moi, pourra le créer.
    Attendant, serein, que le sort en soit jeté
    Je n’imagine la vie sans être à tes côtés.

    J’y ai cru à cet amour que j’imaginais
    J’y ai cru à cet amour que je demandais
    J’y ai cru. L’espoir s’en est allé à présent
    Jamais tu ne m’aimeras, tout seul, me laissant.
    J’y ai cru à cet amour que tu m’offrirais
    J’y ai cru à cet amour bien trop compliqué
    J’y ai cru. Et toi, tu me laisses seul sans toi
    Quand tous tes regards font que j’ai envie de toi.

    Envie de toi, chaque minute de ma vie
    Chaque instant près de moi tu fais mon paradis
    Pourtant je sais que jamais je ne t’aimerai
    Chaque fois tu pars loin de moi pour m’oublier.
    Te joues-tu de moi en voyant toute ma douleur
    Ou n’oses-tu pas me parler, rongée par la peur ?
    Réponds-moi enfin, dis-moi s’il y a espoir
    Pour que l’on s’aime une fois durant tout un soir
    S’il me reste cette solution pour enfin
    Te dire cet amour que j’ose si bien t’ écrire

    J’y ai cru à cet amour que j’imaginais
    J’y ai cru à cet amour que je demandais
    J’y ai cru. L’espoir s’en est allé à présent
    Jamais tu ne m’aimeras, tout seul, me laissant.
    J’y ai cru à l’amour qui nous réunirait
    J’y ai cru à l’amour qui m’a vite blessé
    J’y ai cru. Et j’y crois encore tant que toi
    Tu seras là, près de moi, à me tenter de toi.

     

     

     

     

     


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