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Je Suis Dans La Pénombre
Je suis dans la pénombre et seul mon cœur en émoi
Les bruits de la terre durant la nuit perçoit
Le silence, je m'éveille et sens une tiédeur sous mes draps
C'est ta chaleur que je saisis là tout contre moi
Je rêve ou la réalité me donne le feu de ta présence
O mon aimée ! De mon fol amour, tu es la chance !
Tu es la paix, tu protèges tout en toi
D'une sagesse pour chaque jour qu'un soleil inonde ta foi
Tu m'arroses d'amour, de bonté, j'absorbe tout et chante
Quand tout s'endort et s'achève avec la nuit calmante
Quand les lumières portent un paradis artificiel, le silence vient
Aucune voix ne se fait entendre dans ce crépuscule urbain
Que m'importe si je ne suis qu'avec toi à mes côtés
Que m'importe si ton amour est toujours pour moi dédié
Si du crépuscule tout doit s'en aller et se briser
Je ne conserverai que les merveilleuses heures exprimées
Dans l'océan de mes souvenirs amers mais si consolants
Je plongerai souvent pensant à cet amour qui se faisait pour moi à chaque instant
Je pourrai en rire, je chanterai et m'apaiserai, car un nouvel enfant renaîtra en moi
Par cette ardeur que j'ai eu et j'aurai en me rappelant toi
La quête de cet amour m'apporte un nouvel espoir
Quand mon cœur pleure d'avoir a chercher le Paradis
Il m'arrive un doux message pour m'y diriger et m'y recevoir
De la jeunesse de ce bel amour un incertain trajet s'annonce pourtant ici
Je festoie donc ce vif sentiment a travers les rires
Avec quelques fleurs du jardin comme de singulières pensées
Je conçois que la Mort viendra nous séparer nous faire pleurer de son ombreuse fatalité
Cette mort sombre auquel chacun devra s'asservir
Et fièrement on ne pense qu'à vivre l'instant de gaieté de joie
Je te savoure ma bien-aimée tant que nous sommes réunis sans cette fatale Loi
De toute nouvelle connaissance qui s'approche
On veut futilement, pauvre enfant, que cela dure l'éternité
Tout garder a soi pour de longues années
On ne pressent pas que paraîtra une inéluctable anicroche
Tous en quête d'immortalité
Depuis la perte du Paradis
On doit savoir partir vers l'ailleurs
D'un amour qui sera et vivra de bonheur
Je garde le peu d'aimer enfoui en mon esprit
Ce bref plaisir tant qu'il se pourra
Je suis dans la pénombre et seul mon cœur en émoi
Les bruits de la terre durant la nuit perçoit
Le silence, je m'éveille et sens une tiédeur sous mes draps
C'est ta chaleur que je saisis là tout contre moi
O mon cœur donne moi pour toujours et là des nuits
Où je serai encore si prés de ta vie
Tu me donnes la paix, tu possèdes l'art du bien en toi
Tu apportes avec tous tes atours une certaine foi
Que tu sèmes d'amour, de bonté, je cultive ce tout et te chante
Quand tout s'endort et s'achève avec la nuit calmante
Quand les lumières portent un paradis artificiel, le silence vient
Aucune voix ne se fait entendre dans ce crépuscule urbain
Que m'importe si je ne suis qu'avec toi à mes côtés
Que m'importe si ton amour est toujours pour moi dédié
Tags : Poesie, Poeme, Amour