Avant de m'incliner à ton temple, maitresse de ma nuit
Je fredonne d'étranges cantiques où je glorifie mon chagrin
Je célèbre les funérailles de notre amour défunt
Que les Dieux me viennent en aide pour pouvoir survivre à l’hallali
Fatigué de prier ton retour vers mon lit accueillant
Pourquoi rester là à idéaliser un amour fini, il faut ma vie continuer
Je reprends le souffle et décide de m'en aller
Vers un autre domaine, où je prierai à d’autres serments
Sourd aux vents bruyants je regarderai désormais le ciel ouvert
Je contemplerai la mer et plongerai mon âme vers un autre meilleur
Avec toi, j'ai absorbé le vin glorieux de ton calice secret et ce bonheur
Quand tu venais sans cœur pour t’enivrer à mes cotés de notre affaire
Mon ouvrage fini, tu disparaissais vers d'autres existentielles occupations
Je voulais tant croire que j'étais l'unique dont tu convoiterais le corps
Mais l'espoir s'en est allé, je reste désormais seul, je pleure encore
De feu notre amour tu m’as laissé un mausolée dont maintes fois je me morfonds