J’ai le souvenir nostalgique et lointain,
Pour toi, grand rêve de mon adolescent quotidien
Revenant toujours comme un lourd songe sans lendemains
Tu me rappelles avec chagrin tous nos beaux chemins
Oh ! Quels doux moments j’ai passés à tes cotés
Jamais je n’ai pu te dire, ma belle, que je t’adorais
Naïf que j’étais à essayer de t’aimer
Niais, j’étais à chercher à te faire m’apprécier.
Ce souvenir de ton visage me restera
Car seul celui-ci jamais ne s’effacera
Cette ombre que j’aime toujours m’obsédera
Jeunesse perdue à t’aimer me grisera.
Utopie de ce monde que je m’inventais avec toi
Je nous y voyais déjà réunis plein d’émois
Mais j’ai vu ton regard se porter loin, vers d'autres joies
Je n’ai connu que notre amitié pour seule loi
Si un jour tu décidais de me revenir
Je t’attendrais avec tous mes beaux souvenirs
Si ce jour tu te décides à m’appartenir
Je t’attends avec toute la passion qu’il te reste à cueillir