D’obscurs maux parfois se logent en son petit bonheur
Ils entrent facilement et en éteignent la belle lumière
Des fables que l’on se raconte, on en porte la blessure
Dans l’imaginaire qui nous envahit il faut veiller sur son esprit
Face aux mirifiques horizons les lendemains déchantent au réveil arrivé
Dans ce monde que l’on se fabrique en bon menteur
L’illusion gentille nous calme mais l’effet pervers
Eloigne de nos pensées cette âme que l’on cultive si pure
Et qui exulte joie, compassion et sincérité dans la vie
Chacun vit de son monde clos et enfermé
Un jour où le mauvais rêve en nous explosera
Que notre âme pleurera, l’artiste restera pour dire ce qui l’enflamme
Artiste, ô grande et fragile folie créative que tu détiens
Au fond de l’inconscient tu réveilles ta source fertile
Les matins que tu inventeras renaissent d’une noble trace
Frappé dans la vérité d’une œuvre que rien n’efface
Usant parfois des contes dont se berce le peuple, toi l’artiste tu jubiles
Tu refais ton ordre d'une nouvelle révolution que tu entretiens
De ces illusions immobiles qui freinent l’émoi, tu crées ta trame
Ton ultime idéal d'amour artistique que l’esprit attestera