Marcher au hasard et suivre des sentiers rudes
Aller devant soi, grisé d'une promenade pleine de solitude
Devant le seuil de sa maison au retour respirer abondamment
Sentir son monde qui avant s'en allait, se mourrait
Redevenir vivant, enfin le savoir exister
Hier le Néant, mais aujourd'hui il se place bien plus présent
Aux jours et aux soirs de ces balades champêtres
Vous ressentez la douce nature qui ouvre sa fenêtre
Qui vient offrir sans demande sa beauté et le calme serein
Où sans bruit de la ville vous glissez dans son éternel charme
Laissant les cités fatigantes qui vous désarment
Qui empêchent vos chances de vivre d'un monde souverain
Ma pensée est couleur d'une nostalgie lointaine
D'un parcours où le soleil brille et chante encore sa rengaine
Pas à pas je souffle sur mes maux qui s’élèvent
Les angoisses qui me figent et me laissent désespéré
Tout en continuant mon chemin je dirige ma félicité
L'espoir et le bonheur sont là à mes cotés sortis d'un rêve
Les miroirs ne se troublent plus et reflètent
Que les ténèbres qui demeuraient j'en fais la conquête
Ô Nature, belle et vaste, que ta force est terrible
Toi, monde de la flore divine je glorifie ton don
Esprit mystérieux de l'univers, anges ou démons
Laissez nous la foi en vos effets invisibles
Loin de funestes sentiments je revis mieux
Comme un air mélancolique j'erre dans de célestes milieux
Ma tristesse accrochée en mon cœur s'efface et dévoile
La paix intérieure face aux maux qui me faisaient souffrir
Dans l'attente de survivre à l'effroi anathème de mourir
Mon pâturage défini, je sombre dans une mer d'étoiles
Marcher au hasard et suivre des sentiers charmants
Aller devant soi, faire une promenade dans les bois, les champs
Devant le seuil de sa maison au retour se sentir exister et en profiter
S'aventurer dans ce monde là qui nous donne l’énergie
De redevenir vivant, enfin pouvoir durer dans sa vie
De sa course au Néant, oublier les peines et avec la Nature s'allier