• Adieu A Une Jeune Fille Défunte

     

     




    Ta vie m’a parue bien courte cet automne.
    Cette saison où tu es partie pour toujours.
    Nous n’avions pas vu cette agonie monotone
    Qui doucement s’est emparée de toi, quel triste jour,
    J’espère rencontrer plus tard d'autres éventuels plaisirs
    Mais toi seule demeure mon besoin indéfiniment
    Ton âme ne me quitte plus à présent
    Je n’ai en mon cœur que ton dur souvenir.
    Tu règnes sur mon âme et sur mes amours
    Tu en a le merveilleux goût mais si lourd

    La destinée t’endort d’un sommeil infini
    La mort est devenue ton repos éternel
    Demeurant douce dans un tombeau obscurci
    Tu dors sans bruit, sans aucun souffle naturel.
    Oubliant tous les pleurs qui pour toi ont été versés
    Pleurs de tous ceux qui te regrettent à jamais
    Tu parcours une longue route vers ton paradis
    La destinée t’empêche de nous revenir
    Elle te fait passer cet angélique chemin, loin d’ici
    Loin de tous tes proches et ces vivants souvenirs

    Que mon adieu soit à jamais retranscrit
    Un texte que je dédie à ta mémoire et ta commémoration
    Que rien ne s’oublie de toi par cet écrit
    Il restera enfin ces moments de jubilation
    Ce bonheur d’être ensemble tous deux amoureux
    Ces mots tendres que souvent on se murmurait
    J’espère toujours un miracle impossible qui te ramènerait
    Comment puis-je faire ton retour et me sentir heureux ?
    Te toucher, te revoir là devant moi revenue soudain
    Espérer que tu reprennes notre passionnel chemin

    Notre amour était le reflet de notre âme
    Nous vivions chaque jour un nouvel espoir
    Tu disais : "Personne ne jettera de blâme
    A notre amour fait pour durer de longs soirs"
    Ta destinée n’est plus qu’un sommeil éternel
    La mort t’offre malheureusement un repos infini
    Dans les souvenirs que l’on se fait de toi tu resteras belle
    Angélique et amoureuse comme tu le fus lors de ta brève vie
    Ton existence m’a parue bien courte en cet automne.
    Cette saison où tu es partie d’une affliction monotone

     

     

     

     

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