Qu'il est triste ce petit monde où nous vivons
Nous, humains ne pensant qu’à gloire et puissance.
Toujours se croire au-dessus de ses congénères
De tels rêves sont si beaux mais trop souvent mauvais.
Bien des humains perpétuent le mal, ils en font leur patron
Ce petit vice qui détruit, gère d'autrui la pensée, l'existence.
Loin de nous est alors le jardin que notre père
Espérait ouvrir sur notre terre à jamais
S'il y a encore du bon qui réside en nous
S'il prête à refaire l'Eden de notre autrefois
Si l'on change et devient ce vrai humain
Enfin l'Amour Divin reviendra pour qu'alors ...
Poussent les fleurs même écrasées par de vils fous,
Pour que tout interdit, tout mal s’abolisse d'une seule et vraie foi.
Dans notre monde qui peu à peu mène sa fin
Tous nous n’aurons qu’un seul juge : La Terrible Mort
Une fois parti pour un ailleurs, pour un néant
Personne ne sait ce qu'il en adviendra
Petits sots malfaisants qui ne vivent pour rien
Enfants de Kabbale, vils trompeurs saltimbanques
Vous qui ne pensez qu'a bien exister du présent
Si la Mort un modeste cadeau vous apportera
Elle vous fera volontiers découvrir enfin
Qu’aucune trace de vous sera, lettres qui manquent.