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    Après la tempête voila le calme installé
    Sans bruit la terrible maisonnée dort
    Tout est calme et l'on respire
    Les saveurs d'un silence bien accueilli
    Les soldats dorment, il ne faut les réveiller
    Laissez donc l'éther peu à peu sur leur corps
    S'appesantir et fortement les endormir
    La guerre de Troie n'aura donc pas lieu ici

    La guerre nous a fait souffrir
    La guerre nous a fait partir
    Les humains ne saisissent pas qu'un paradis donné
    Existe de cette belle terre et point ne faut tant gâcher
    Pourquoi toujours se battre,
    Montrer sa force, faire le bellâtre ?
    Tenter de prendre tout d'autrui ?
    Gagner un tout et faire mal pour un profit ?
    Dieu abandonna la terre a l'homme et son destin
    Ne voulant plus se mêler de nos grandes bêtises d'humains

    Après la tempête voila le calme revenu
    Ces soldats dorment, il ne faut les en empêcher
    Laissez donc la guerre peu à peu quitter leur corps
    S'évaporer dans l'air et fortement de chacun fuir
    Dans les bras de Morphée, reposent nos armées d'individus
    Dans toute la splendeur de leur sommeil passager
    Ils ne vont plus guerroyer, et c'est mieux encore
    Quand l'âme de ces guerriers s'en va vers l'autre empire

     

     

     

     


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    Partis à la guerre en chantant
    Revenus désenchantés pour certains
    Ils ont cru à ce qu'on leur à raconter
    Les guerres ne sont pas dangereuses, non elles tuent

     

    Ils ont cru à cette sincérité de leurs puissants
    Qui les ont conduits à la mort pour rien
    Des peccadilles qui seraient facilement négociées
    S'il ne fallait pas s'abaisser à un traité débattu

     

    Partis à la guerre en chantant
    Ils ne s'attendaient pas à voir l'horreur,
    Les atrocités d'une querelle entre gens supérieurs

     

    Faut-il pour un pays se battre vraiment
    Alors qu'il y a la mort qui rode pour les soldats
    Moi, je déserte ce devoir en fuyant delà

     

     

     

     

     


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    Entendez-vous les tristes interminables chants de Tyrtée
    Qui, accompagné d’Enyo et de Pallas
    Mène toute une troupe de fous guerriers
    Vers notre pays où l'on veut que tout trépasse.

    Le pays est envahi par d’hostiles gens
    Qui veulent assouvir leur martiale croisade
    Chaque résistance amène des attentats, des fusillades
    Des morts inutiles pour la gloire d’un soi-disant.

    Il était magnifique et accueillant notre bourg
    Avant leur arrivée, leur vengeance rusée.
    Chacun respirait la joie d’y vivre toujours
    Avant que cet empire ne fût rasé.

    Entendez-vous les tristes interminables chants de Tyrtée
    Qui, accompagné d’Enyo et de Pallas
    Mène toute une troupe de fous guerriers
    Vers notre pays où l'on veut que tout trépasse.

    Le temple de Janus a été réouvert
    Le pays subit une révolution sanguinaire
    Qui impose son pouvoir de stratocratie
    Refusant toute liberté à l'occidentale démocratie.

    Quel fou d'attaques fera son pays débellatoire
    Parmi ces multiples ennemis belliqueux
    Camisades, maraudes, massacres pour le désespoir
    Du pays accaparé de leurs conflits nombreux.

    Il était magnifique et accueillant notre bourg
    Avant leur arrivée, leur vengeance rusée.
    Chacun respirait la joie d’y vivre toujours
    Avant que cet empire ne fût rasé.

    Espérons que le temple de Janus fermera leur félonie
    Notre pays survivra dans l'amour loin des attentats
    Nous trouverons le pouvoir d'aimer Hallelujah
    Effaçant toute atteinte à notre démocratie.

    Entendrez-vous nos mélodieux chants contre Tyrtée
    Qui, abandonné d’Enyo et de Pallas
    S'effacera devant de joyeux non guerriers
    Nos danses, musiques et fêtes changeront les angoisses.

     

     

     

     


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    Compagnon des beaux voyages
    Compagne des joyeux chemins
    Allons ensemble de bon entrain
    Vers ces merveilleux paysages

    Ami des routes les plus périlleuses
    Amie des plus tranquilles parcours
    Evitons ces voies si dangereuses
    Trouvons le meilleur des détours

    Frère des sentiers si loin déjà
    Sœur des itinéraires perdus de là
    Compte sur notre soutien
    Espère donc en ces lendemains

    Compagnon et ami de nos destins difficiles
    Compagne et amie de nos courses folles
    Ensemble parcourons gentiment tous ces sols
    Marchons de bon pied au plus facile





     

     


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    D’obscurs maux parfois se logent en son petit bonheur
    Ils entrent facilement et en éteignent la belle lumière
    Des fables que l’on se raconte, on en porte la blessure
    Dans l’imaginaire qui nous envahit il faut veiller sur son esprit
    Face aux mirifiques horizons les lendemains déchantent au réveil arrivé

    Dans ce monde que l’on se fabrique en bon menteur
    L’illusion gentille nous calme mais l’effet pervers
    Eloigne de nos pensées cette âme que l’on cultive si pure
    Et qui exulte joie, compassion et sincérité dans la vie
    Chacun vit de son monde clos et enfermé

    Un jour où le mauvais rêve en nous explosera
    Que notre âme pleurera, l’artiste restera pour dire ce qui l’enflamme
    Artiste, ô grande et fragile folie créative que tu détiens
    Au fond de l’inconscient tu réveilles ta source fertile
    Les matins que tu inventeras renaissent d’une noble trace

    Frappé dans la vérité d’une œuvre que rien n’efface
    Usant parfois des contes dont se berce le peuple, toi l’artiste tu jubiles
    Tu refais ton ordre d'une nouvelle révolution que tu entretiens
    De ces illusions immobiles qui freinent l’émoi, tu crées ta trame
    Ton ultime idéal d'amour artistique que l’esprit attestera

     

     

     

     


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