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    Bars fermés
    Restaurants arrêtés
    Cinémas interdits
    Théâtres aussi

    Musées suspendus
    Salles de sport interrompues
    Stades et grands centres commerciaux bloqués
    Tout se ferme dans nos cités

    Et pourtant le virus toujours circule
    Pourquoi donc est-il là, c'est ridicule
    Si tout s'est bien fermé pour qu'il s'arrête
    Comment peut-il encore ici nous gâcher la fête ?

    La solution n'est-elle pas auprès de nos dirigeants ?
    La solution n'est-elle pas celle des savants bien-pensants ?
    Ils sont aussi perdus, les pauvres, que l’entière population
    Il nous faut de l'espoir pas de nouvelles questions

     

     

     


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    Marcher au hasard et suivre des sentiers rudes
    Aller devant soi, grisé d'une promenade pleine de solitude
    Devant le seuil de sa maison au retour respirer abondamment
    Sentir son monde qui avant s'en allait, se mourrait 
    Redevenir vivant, enfin le savoir exister
    Hier le Néant, mais aujourd'hui il se place bien plus présent


    Aux jours et aux soirs de ces balades champêtres
    Vous ressentez la douce nature qui ouvre sa fenêtre
    Qui vient offrir sans demande sa beauté et le calme serein
    Où sans bruit de la ville vous glissez dans son éternel charme
    Laissant les cités fatigantes qui vous désarment
    Qui empêchent vos chances de vivre d'un monde souverain


    Ma pensée est couleur d'une nostalgie lointaine
    D'un parcours où le soleil brille et chante encore sa rengaine
    Pas à pas je souffle sur mes maux qui s’élèvent 
    Les angoisses qui me figent et me laissent désespéré 
    Tout en continuant mon chemin je dirige ma félicité
    L'espoir et le bonheur sont là à mes cotés sortis d'un rêve


    Les miroirs ne se troublent plus et reflètent
    Que les ténèbres qui demeuraient j'en fais la conquête
    Ô Nature, belle et vaste, que ta force est terrible
    Toi, monde de la flore divine je glorifie ton don
    Esprit mystérieux de l'univers, anges ou démons
    Laissez nous la foi en vos effets invisibles


    Loin de funestes sentiments je revis mieux
    Comme un air mélancolique j'erre dans de célestes milieux
    Ma tristesse accrochée en mon cœur s'efface et dévoile
    La paix intérieure face aux maux qui me faisaient souffrir
    Dans l'attente de survivre à l'effroi anathème de mourir
    Mon pâturage défini, je sombre dans une mer d'étoiles


    Marcher au hasard et suivre des sentiers charmants
    Aller devant soi, faire une promenade dans les bois, les champs
    Devant le seuil de sa maison au retour se sentir exister et en profiter
    S'aventurer dans ce monde là qui nous donne l’énergie
    De redevenir vivant, enfin pouvoir durer dans sa vie
    De sa course au Néant, oublier les peines et avec la Nature s'allier


     

     

     

     


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    Dans l'espace, je vais naviguer et m'enivrer
    Dans le cosmos, je fuis vers un autre bonheur
    De cette planète terre je ne garde que des souvenirs
    Ma terre je te quitte avec des êtres d'une autre galaxie

    Une rencontre extraordinaire de ces êtres venus observer
    Nos façons de vivre pour seulement quelques heures
    Je pars vers ce que me promet cet autre monde de désirs
    Dans l'atmosphère, je m'envoie en l'air avec des milliers d'amis

    Dans cet espace je suis proche de planètes cordiales
    Dans ce cosmos, j'aperçois des beautés sidérales
    Je voyage et j'apprends de nouveaux langages

    Je suis tel un roi dans ces univers cosmiques
    Enfin ma vie devient intéressante et unique
    Je sombre dans l'euphorie et j'en veux davantage


     

     

     

     

     


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  • Quelle est cette créature ?
    Une grotesque caricature
    Un rêve en aventure
    Un esprit de belle nature

    Quelle est cette figure ?
    Forte de son augure
    Promesse d'un ouvrage sûr
    Une épreuve en sa mesure

    Quelle est cette allure ?
    Derrière cette armature
    Message de l'obscur
    Bon sortilège en peinture

    Quelle est cette gravure ?
    Chef d'œuvre en sa culture
    Dérisoire tableau ou piètre sculpture
     Déception soudaine ou ovation pure

     

     

     

     


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    Qu'il est triste ce petit monde où nous vivons
    Nous, humains ne pensant qu’à gloire et puissance.
    Toujours se croire au-dessus de ses congénères
    De tels rêves sont si beaux mais trop souvent mauvais.
     

    Bien des humains perpétuent le mal, ils en font leur patron
    Ce petit vice qui détruit, gère d'autrui la pensée, l'existence.
    Loin de nous est alors le jardin que notre père
    Espérait ouvrir sur notre terre à jamais
     

    S'il y a encore du bon qui réside en nous
    S'il prête à refaire l'Eden de notre autrefois
    Si l'on change et devient ce vrai humain
    Enfin l'Amour Divin reviendra pour qu'alors ...


    Poussent les fleurs même écrasées par de vils fous,
    Pour que tout interdit, tout mal s’abolisse d'une seule et vraie foi.
    Dans notre monde qui peu à peu mène sa fin
    Tous nous n’aurons qu’un seul juge : La Terrible Mort


    Une fois parti pour un ailleurs, pour un néant
    Personne ne sait ce qu'il en adviendra
    Petits sots malfaisants qui ne vivent pour rien
    Enfants de Kabbale, vils trompeurs saltimbanques
     

    Vous qui ne pensez qu'a bien exister du présent
    Si la Mort un modeste cadeau vous apportera
    Elle vous fera volontiers découvrir enfin
    Qu’aucune trace de vous sera, lettres qui manquent.

     

     

     

     


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